Cimetière du Père Lachaise, Paris

Le Père Lachaise est le cimetière le plus visité au monde. Pas étonnant, me direz-vous, vu la quantité de célébrités qui y sont enterrées. Et pourtant, en 1804, sous Napoléon, quand la ville de Paris transforma en cimetière une colline qui avait jadis abrité une propriété des Jésuites – parmi lesquels le Père Lachaise qui fut le confesseur de Louis XIV -, le succès ne fut pas au rendez-vous. Les Parisiens trouvaient l’emplacement trop à l’écart et durant les premières années le nombre de sépultures était très limité. L’administration fit alors un coup de marketing impressionnant : elle y transféra en fanfare les tombes de Molière et Jean de la Fontaine et quelques années plus tard, celles d’Héloïse et Abélard. La popularité du cimetière était lancée et ne se démentira plus.

J’ai récemment profité d’une belle matinée de juin pour l’explorer. Je suis arrivé en métro (Station Père Lachaise sur les lignes 2 et 3 ou Gambetta ligne 3) à huit heures, à l’ouverture. La colline était vide, la température parfaite et la lumière du matin à travers les arbres invitait à se promener au hasard dans les allées qui délimitent les « divisions » du cimetière. Avant de partir à la recherche des tombes célèbres, je voulais déambuler et m’arrêter devant quelques monuments funéraires intéressants ou intrigants. Une des observations qu’on ne manque pas de faire au Père Lachaise, c’est que souvent les tombes des géants qui ont révolutionné la littérature où la musique sont simples et sobres, tandis que des caveaux somptueux ou des monuments empreints de pompe accueillent la dernière demeure d’illustres inconnus, ou du moins d’individus que la postérité a ignorés. Sic transit gloria mundi…

Alors que les employés municipaux commençaient à se déployer et les premiers touristes à gravir les chemins, je pris ma liste « d’enterrés fameux » et parti à leur recherche en utilisant sur mon téléphone la photo d’un plan affiché aux entrées du cimetière. Ce n’est pas un exercice facile, parce qu’à part ce plan et la numérotation des divisions du cimetière, il n’y a pas de fléchage, mais c’est amusant, un peu comme un jeu d’exploration où l’on tombe sur d’autres passionnés : « Vous cherchez aussi Cherubini (division 11) ? Non, moi je cherche Michel Petrucianni (division 11), mais je crois que j’ai vu Cherubini, là en haut, un peu plus à droite. ».

Pour vous faciliter la tâche, je vous partage ma liste. Avec pour chaque célébrité, une photo de la tombe, le numéro de la division dans laquelle elle se trouve, ainsi que des liens vers certaines de leurs œuvres qui me plaisent. Sans surprise, ma liste est franchement orientée vers la littérature, avec quelques excursions vers la musique et la peinture. Plutôt que de proposer un itinéraire suivant la géographie du cimetière, je vais plutôt suivre la chronologie (la date des décès) tout en m’amusant à faire des rapprochements entre certains des hôtes du Père Lachaise.

Même si leurs restes ne furent transférés au Père Lachaise que bien plus tard, ce sont Héloïse et Abélard qui sont les plus anciens parmi les habitants du cimetière. Pierre Abélard était philosophe et théologien, le père de la scolastique qui est mort en 1142. Si ces travaux sont encore enseignés dans les facultés de philosophie, c’est à son histoire d’amour tumultueuse avec Héloïse d’Argenteuil qu’il doit la célébrité. Voilà notre moine philosophe qui tombe amoureux fou de sa jeune et brillante étudiante, lui fait un enfant, l’épouse en cachette, mais se fait attraper et ensuite castrer par Fulbert, l’oncle d’Héloïse. Les amours de ce couple scandaleux sont racontés dans le recueil de leurs lettres (Lettres de deux amants – Epistolae duorum amantium en latin) où Héloïse écrit, par exemple « Si Auguste le maître de l’univers m’avait jugée digne de l’honneur d’être son épouse (…), j’aurai trouvé plus précieux et plus digne de pouvoir être appelée ta putain plutôt que son impératrice ».

L’épisode fut aussi immortalisé dans un des couplets de la Ballade des Dames du Temps Jadis de François Villon, ballade que chante Georges Brassens (qui pourtant choisit un autre cimetière) :

Où est la très sage Heloise,

Pour qui fut chastré et puis moyne

Pierre Esbaillart à Sainct-Denys ?

Pour son amour eut cest essoyne.

(…)

Mais où sont les neiges d’antan !

Le philosophe et son étudiante, loin de tout scandale, reposent maintenant côte à côte, l’âme en paix, sous un élégant monument néo-gothique (division 7).

Héloïse et Abélard (division 7)

Les deux autres transferts qui ont fait partie du coup de marketing du cimetière sont deux monuments de la littérature française au XVIIème siècle dont tous les écoliers francophones ont appris quelques vers par cœur. Les catafalques de Molière et de Jean de la Fontaine sont posés l’un à côté de l’autre dans la division 25. La pièce de Molière que je préfère est « Le Bourgeois Gentilhomme » où ce brave Monsieur Jourdain apprend les bonnes manières et découvre avec stupéfaction qu’il faisait de la prose sans le savoir : « Par ma foi ! il y a plus de quarante ans que je dis de la prose sans que j’en susse rien, et je vous suis le plus obligé du monde de m’avoir appris cela ».

Molière (division 25)

Je me souviens d’avoir récité à l’école primaire la fable « Le Chêne et le Roseau » de Jean de la Fontaine et les premiers vers me trottent encore en tête :

Le Chêne un jour dit au Roseau :
« Vous avez bien sujet d’accuser la Nature ;
Un Roitelet pour vous est un pesant fardeau.
Le moindre vent, qui d’aventure
Fait rider la face de l’eau,
Vous oblige à baisser la tête :

Jean de la Fontaine (division 25)

Dans ma liste, le premier à être mort après l’ouverture du cimetière est le peintre Théodore Géricault, mort en 1824. Ce grand peintre du Premier Empire est connu pour ses compositions où hommes et chevaux se mêlent avec fougue et harmonie. Quinze ans après sa mort, son fils naturel lui fit construire un très beau tombeau (division 12) qui reproduit en bas-relief « Le Radeau de la Méduse » son tableau le plus célèbre, également immortalisé par Brassens dans la première strophe des « Copains d’Abord ».

Théodore Gericault (division 24)
Théodore Gericault. Le cuirassier blessé quittant le feu

Un autre peintre célèbre est Eugène Delacroix (division 49). Comme Géricault, il peignit de superbes scènes animalières. Son tableau « La Liberté guidant le Peuple » est devenu le symbole des révolutions populaires et illustra longtemps le billet de 100 francs français.

Eugène Delacroix (division 49)
Eugène Delacroix: autoportrait
Eugène Delacroix: Orpheline au cimetière

Il fit aussi un portrait très romantique du compositeur et pianiste d’origine polonaise Frédéric Chopin (division 11). Chopin eut une longue relation amoureuse avec George Sand (qui n’est pas enterrée au Père Lachaise), et c’est lors d’un voyage ensemble à Majorque qu’il composa les Nocturnes, dont l’Op. 9 No. 2 est ici joué par Rachmaninoff. Notons que si Chopin est enterré à Paris, son cœur a été transféré en Pologne, selon son souhait, dans l’église de la Sainte-Croix à Varsovie.

Frédéric Chopin (division 11)
Frédéric Chopin: portrait par Eugène Delacroix

Alfred de Musset (division 4) fut un autre amant célèbre de George Sand. Il est l’auteur de pièces de théâtre aux titres évocateurs : « Lorenzaccio », « On ne badine pas avec l’amour », « A quoi rêvent les jeunes filles ? » ou « La confession d’un enfant du siècle ». On lui doit aussi plusieurs poèmes qui ont marqué l’ère romantique, tels que « Ballade à la Lune » (repris par Offenbach avant Brassens et Maxime le Forestier), « Le Saule », « A Ninon » ou la « Chanson de Fortunio ».

Alfred de Musset (division 4)

Honoré de Balzac (division 48) nous est souvent présenté comme une force de la nature. Les sculptures que Rodin fit de lui contribuent à cette image. De même que « la Comédie humaine » cette immense et passionnante fresque de la société française au XIXème siècle, 12 volumes dans la Pléiade, et dont pourtant chaque roman, avec son thème particulier, est un joyau. Mon préféré est « Le Lys dans la vallée », l’histoire d’un jeune homme qui aime platoniquement une grande dame qui vit très pieusement à la campagne. Quand Félix monte à Paris, il fait son entrée dans le monde et est rapidement initié aux passions charnelles. Henriette l’apprend et dépérit jusqu’à la mort.

Honoré de Balzac (division 48)

Un cimetière permet souvent à deux anciens époux ou amants de reposer côte à côte, comme nous l’avons vu avec Héloïse et Abélard et le verrons bientôt avec Yves Montand et Simone Signoret, mais le Père Lachaise manie parfois l’ironie involontaire en accueillant dans son enclos d’anciens ennemis. Ainsi Adolphe Thiers, homme politique conservateur qui joua un rôle clef du règne de Louis-Philippe aux débuts de la IIIème République – il en fut le premier Président – y-a-t-il sa dernière demeure sous un imposant mausolée (division 55).

Adolphe Thiers (division 55)

De nos jours, Thiers est surtout connu pour cette strophe de la chanson « Ma France » de Jean Ferrat, une chanson qui fut interdite de 1969 à 1970 sur les ondes françaises.

« Celle dont monsieur Thiers a dit qu’on la fusille

Ma France »

La réplique « La France ? Qu’on la fusille ! » a été attribuée à Thiers lorsqu’il ordonna la répression sanglante de la Commune de Paris en 1871. Lors de la Commune, les insurgés (les « Fédérés ») installèrent leur artillerie au cœur du cimetière. Ils furent encerclés entre les forces des « Versaillais » commandés par Thiers et les Prussiens. Les 147 survivants furent fusillés au sud du Père Lachaise devant le mur qui prit ensuite le nom de mur des Fédérés.

Mur des Fédérés

Un des élus de la Commune de Paris fut l’écrivain Jules Vallès (division 66) qui raconta sa vie en trois romans (« L’Enfant », « Le Bachelier » et « L’Insurgé »). J’ai lu récemment « L’Enfant ». Le livre raconte son enfance et sa jeunesse dans une famille pauvre qui tente de s’élever socialement par l’éducation.

Jules Vallès (division 66)

Du tragique politique, on passe vite au rocambolesque un rien grivois. Un autre président de la IIIème République, Félix Faure (division 4) est, selon la rumeur, mort dans les bras de sa maîtresse à l’Elysée. L’épisode nourrit les bons mots et les calembours. Ainsi, le prêtre appelé pour les sacrements aurait demandé « Le président a-t-il toujours sa connaissance ? » et se serait entendu répondre : « Non, elle est sortie par l’escalier de service ! ». Sa maîtresse fut affublée du surnom de « pompe funèbre » et Clémenceau de surenchérir « Il voulut être César, il ne fut que Pompée ».

Félix Faure (division 4)

Le journaliste Victor Noir, mort en 1870 dans un duel contesté avec le Prince Pierre-Napoléon Bonaparte, cousin de Napoléon III, ne serait sans doute pas passé à la postérité sans son gisant au Père Lachaise (division 92). Ce monument représente son corps étendu juste après qu’il ait été abattu dans le duel. Une substantielle protubérance virile ne manque pas d’attirer le regard, d’autant que l’emplacement est devenu brillant, patiné par les caresses de nombreuses femmes en mal de fertilité ou de libido.

Victor Noir (division 92)

Le XIXème siècle fut aussi l’âge d’or de l’Opéra à Paris et on peut découvrir les tombes de deux compositeurs célèbres au cimetière. En ce qui concerne Gioachino Rossini, c’est en fait un peu complexe. Il fut en effet enterré au Père Lachaise et son cénotaphe est toujours présent dans la division 4, mais ses restes furent ensuite transférés dans la basilique Santa Croce à Florence. Il est l’auteur d’opéras célèbres comme « Le Barbier de Séville » ou « Guillaume Tell » et de superbes pièces de musique religieuse comme sa « Petite Messe Solennelle » ou son « Stabat Mater ». Fin gastronome, on lui doit aussi le tournedos qui porte son nom : un filet de bœuf surmonté d’une tranche de foie gras et de trois lamelles de truffe.

Gioachino Rossini (division 4)

Georges Bizet (division 68) est mort jeune à 36 ans, mais avec Carmen, il a laissé un des opéras les plus renommés et les plus joués au monde. Les cendres de la cantatrice grecque Maria Callas, une des interprètes les plus brillantes du rôle-titre, ont été initialement placées au Colombarium (division 87, case 16258). Elles furent cependant volées, avant d’être retrouvées puis dispersées dans la Mer Egée, au large de l’île de Skorpios, propriété d’Aristote Onassis, son amant. Sa case est désormais vide. Elle faillit être reprise mais le Maria Callas International Club la sauva et fit mettre la plaque qui s’y trouve désormais.

Georges Bizet (division 68)
Maria Callas (Colombarium division 87, case 16258)

Le poète et romancier symboliste belge Georges Rodenbach (division 15) est un peu oublié de nos jours, même si lors de sa mort en 1898, il était largement admiré et fut gratifié d’un élégant monument funéraire. Comme dandy, il aurait été un des modèles pour le personnage de Swann dans l’œuvre de Proust. Il est l’auteur de « Bruges-la-Morte », une histoire d’amour mélancolique qui a beaucoup contribué à la renommée de la ville flamande.

Georges Rodenbach (division 15)

Oscar Wilde fut un autre dandy célèbre. Le brillant auteur irlandais du « Portrait de Dorian Gray » et de « L’importance d’être Constant » est arrivé à Paris après le scandale de son procès et de son emprisonnement pour homosexualité. Il y vivra et mourra dans le dénuement et recevra, en 1900, un enterrement de sixième classe au cimetière de Bagneux. Mais en 1909, des admirateurs organisent le transfert de ses restes au Père Lachaise et lui réservent un somptueux tombeau (division 89), l’un des plus visités, inspiré d’un taureau ailé assyrien dont le visage est celui de l’auteur. Non sans une pointe d’ironie, vu les préférences de Wilde, le monument a dû être récemment nettoyé et protégé car les baisers soulignés au rouge-à-lèvre qu’y laissaient de nombreuses femmes commençaient à l’abîmer.

Oscar Wilde (division 89)

Avec le poète Guillaume Apollinaire (division 86), on entre de plein pied dans le XXème siècle. Blessé de la Grande Guerre, il meurt de la grippe espagnole en 1918. Il a laissé certains des plus beaux vers de la langue française qui ont été repris par les maîtres de la chanson, comme « Le Pont Mirabeau » interprété par Serge Reggiani et « La Chanson du Mal Aimé » par Léo Ferré. Il est aussi l’inventeur des calligrammes, ces poèmes dont les mots sont enchâssés dans un dessin qui les illustrent.

Guillaume Apollinaire (division 86),

La tombe de Marcel Proust (division 85) est relativement simple et ne trahit pas son rôle majeur dans la littérature mondiale. « A la Recherche du Temps Perdu » est considéré comme le premier roman moderne, délaissant l’intrigue pour la vérité de l’âme des personnages. Avec le fameux épisode la « petite madeleine », il a mis en mots la mémoire affective.

Marcel Proust (division 85)

Colette (division 4) fut une pionnière parmi les femmes de lettres françaises, même si jusqu’en 1923, elle devait signer « Willy » du nom de son mari. Née en 1873 et morte en 1954, de la jeune actrice qui fit scandale à la Belle Epoque par ses allusions à sa bisexualité à la grande dame respectée qui présida l’Académie Goncourt à la fin de sa vie, sa carrière couvre et illustre tous les changements de la société française dans la première partie du XXème siècle. J’ai récemment lu « Gigi », l’histoire d’une jeune fille qui parvient avec intelligence et aplomb à échapper à son destin de demi-mondaine. Cette nouvelle a été adaptée de nombreuses fois au théâtre et au cinéma avec notamment Audrey Hepburn dans le rôle-titre.

Colette (division 4)

Le poète Paul Eluard (division 97) fut un des membres du courant surréaliste (Salvador Dali lui chipa Gala, sa première femme) et fut ensuite considéré avec Aragon comme le poète de la Résistance durant la Seconde Guerre Mondiale. Son poème « Liberté » est très connu et a été interprété par plusieurs voix célèbres (j’ai choisi la version du chanteur argentin Jairo), mais j’aime aussi, « L’Amoureuse », « Printemps » (interprété par Barbara) ou « La Terre est bleue ».

Paul Eluard (division 97)
Paul Eluard par Dali

La tombe d’Edith Piaf (division 97) ne manque jamais de fleurs. La chanteuse, née dans la misère à Paris, enfant de la balle, a eu une carrière fulgurante servie par une voix et une force d’interprétation incomparable. Elle a chanté l’amour, du point de vue féminin, mieux que quiconque et plus de cinquante ans après sa mort, elle représente toujours dans le monde entier l’art de la chanson française.  Voici “Hymne à l’Amour”.

Edith Piaf (division 97)

C’est en faisant la première partie d’un spectacle de Piaf au Moulin Rouge qu’Yves Montand lança sa carrière et qu’ils devinrent amants pour quelques années. Mais au Père Lachaise (division 44), c’est aux côtés de Simone Signoret, la seule femme avec qui il ait été marié, que Montand repose. Acteur célébré, amant passager de Marilyn Monroe, interprète inoubliable des « Feuilles Mortes », de « A Bicyclette » ou bien, renouant avec ses origines italiennes, de « Bella Ciao », Yves vola parfois la vedette à Simone.  Elle eut pourtant une carrière d’actrice impressionnante : célébrée pour sa beauté dans « Casque d’Or », ce sont, quant à moi, ses rôles de femmes mûres que je préfère, comme dans « La Veuve Couderc » avec Alain Delon ou son interprétation de Mathilde dans « L’Armée des Ombres ». Ils formèrent un couple qui malgré les soubresauts, et à travers, par exemple, les engagements politiques communs a su resté uni et a gagné le droit de se retrouver côte à côte pour l’éternité.

Simone Signoret et Yves Montand (division 44)
Yves Montand et Edith Piaf
Yves Montand et Simone Signoret
Yves Montand et Marilyn Monroe

Nous continuons et terminons ce tour du cimetière le plus fameux au monde en chanson, même si le style est assez différent du music-hall français. Une des tombes les plus courues (division 6), au point que son accès direct a dû être protégé, est celle de Jim Morrison, le chanteur des Doors. Etoile filante du rock, poète maudit et scandaleux, les circonstances de sa mort à Paris (overdose, alcool ?) restent controversées et ont contribué à sa légende. La tombe de Morrison n’est pas très loin du monument qui abrite Héloïse et Abélard, nous permettant de fermer la boucle, en notant que du Moyen-Age à l’ère du rock, en passant par Oscar Wilde et Colette, le cimetière parisien accueille plusieurs personnalités qui de leur vivant ont déclenché le scandale, mais sont aujourd’hui vénérées et reposent en paix à l’ombre des arbres de la colline du Père Lachaise.

Jim Morrison (division 6)

4 réflexions sur “Cimetière du Père Lachaise, Paris”

  1. J’espère qu’il y aura encore une place pour toi ! Bravo ! DAD

  2. Le succ s du cimeti re du P re-Lachaise est sans aucun doute li sa beaut . Au XIIe si cle, la colline sur laquelle il s tend est un vaste terrain cultiv . L v que de Paris y poss de des vignes et un pressoir. En 1430, ce lieu-dit, le Champ-l v que , est rachet par un riche n gociant et pices nomm Regnault de Wandonne qui y installe sa maison de campagne, la Folie-Regnault, dont une rue du quartier perp tue le souvenir. En 1626, les j suites de la rue Saint-Antoine acqui rent la propri t pour en faire leur maison de repos. C est de l que, le 2 juillet 1652, Louis XIV, g de 14 ans, assiste aux combats de le Fronde dans le faubourg Saint-Antoine. C est en souvenir de cette royale visite que la colline aurait pris le nom de Mont-Louis.